FC Nantes : L’arrivée de Hong crée la polémique, inquiétudes grandissantes autour du recrutement
Le dernier mercato du FC Nantes continue d’alimenter les débats parmi les suiveurs avertis de la Ligue 1. Si la direction nantaise a été saluée pour sa capacité à alléger l’effectif, la pertinence de certaines recrues interroge sérieusement, notamment celle du Sud-Coréen Hyun-seok Hong, âgé de 26 ans.
L’arrivée de Hong, censée renforcer l’entrejeu nantais, suscite aujourd’hui de vives critiques. Après le cas déjà épineux d’Uros Radakovic en début de saison, c’est désormais le milieu asiatique qui cristallise les doutes. Les spécialistes se demandent ouvertement si ce joueur possède vraiment les qualités requises pour s’imposer dans l’élite française.
Les statistiques récentes sont particulièrement révélatrices. Lors du déplacement à Brest, ponctué par un score nul et vierge, Hong n’a touché que 22 ballons en 87 minutes. Pour un joueur censé organiser le jeu, cette influence quasi nulle sur la rencontre est alarmante. Ce chiffre, qualifié de « du presque jamais vu » par les observateurs, met en lumière la difficulté du joueur à s’intégrer dans le collectif nantais.
Les analyses des experts sont sans appel. Réunis dans le cadre du podcast « Sans Contrôle », les journalistes spécialisés n’ont pas mâché leurs mots : « à la cave », « techniquement en dessous de la moyenne », « incapable de jouer à une touche de balle », « généreux mais invisible ». Ce consensus négatif souligne l’inquiétude croissante autour de l’apport réel de Hong.
Même si la combativité du joueur est reconnue, elle ne parvient pas à masquer ses limites techniques et son manque d’impact dans le jeu collectif. La question de son adaptation au football hexagonal reste entière, et la patience des supporters comme des observateurs semble atteindre ses limites.
Le cas Hong s’inscrit dans une problématique plus large de la politique de recrutement nantaise. Si l’opération dégraissage a permis d’assainir la masse salariale, le choix de certains profils, à l’image de Radakovic ou Hong, laisse perplexe quant à la stratégie du club sur le marché des transferts.
L’échec relatif de ces recrutements rappelle l’importance d’une analyse approfondie des profils ciblés, surtout lorsqu’il s’agit de joueurs venus de championnats étrangers. Le FC Nantes, confronté à la nécessité de résultats rapides, ne peut plus se permettre de multiplier les paris risqués sur le marché.
Dans ce contexte, la pression monte sur la cellule de recrutement et sur l’encadrement technique, sommés de justifier leurs choix et de rectifier le tir pour éviter que ces épisodes ne deviennent la norme plutôt que l’exception.




