Stade Rennais : Vestiaire en crise, Habib Beye face à un défi crucial pour l’avenir
Le Stade Rennais traverse une période délicate en Ligue 1, avec une série de quatre matchs nuls sur les cinq dernières rencontres. Cette dynamique, loin des ambitions affichées à l’arrivée d’Habib Beye la saison passée, suscite des interrogations quant à la capacité du club à retrouver l’Europe.
La trêve internationale n’a pas arrangé les choses. L’ancien capitaine de l’OM a vu son nom circuler dans la presse, certains médias évoquant une fracture au sein du vestiaire rennais. Les tensions supposées entre Beye et deux cadres, Seko Fofana et Brice Samba, tous deux anciens du RC Lens, ont été particulièrement commentées.
Sur les ondes de RMC, Daniel Riolo a même affirmé que les deux joueurs avaient « massacré Beye » auprès de leurs anciens partenaires lensois, à la suite du nul entre Rennes et Lens (1-1) le 28 septembre dernier. Ces propos ont contribué à alimenter la rumeur d’un vestiaire divisé.
Face à cette situation, Habib Beye a choisi de s’exprimer publiquement avant la réception d’Auxerre. Il a reconnu l’impact des critiques : « Dire que ça ne me touche pas, ça serait mentir. Mais je garde mon énergie et ma stabilité. Ce que je renvoie à mon groupe, c’est de rester hermétique à tout ça », a-t-il déclaré en conférence de presse.
L’entraîneur a confirmé avoir eu une discussion individuelle avec Brice Samba et Seko Fofana pour apaiser les tensions. « Il était nécessaire qu’on se parle. Ils ont vu que je n’ai pas changé d’état d’esprit. Ce qui compte, c’est le match d’Auxerre et notre unité. Certains joueurs sont même venus m’en parler avant que je le fasse. On doit être vrais et se parler les yeux dans les yeux pour avancer. »
Sur les réseaux sociaux, la communication a été claire : « J’ai discuté individuellement avec Brice et Seko parce qu’avec ce qui avait été dit dans la presse il… » Les mots de Beye témoignent de sa volonté de maintenir une cohésion indispensable dans un vestiaire sous tension.
La rencontre face à l’AJ Auxerre revêt désormais une importance capitale. Pour Beye, il s’agit de transformer cette période de doutes en opportunité pour resserrer les liens et relancer la dynamique collective. Une victoire apparaît comme une nécessité pour apaiser le climat et éloigner la menace d’un changement précipité à la tête de l’équipe.
Dans ce contexte, la réaction du groupe rennais sera scrutée de près par les observateurs avertis. La capacité de Beye à fédérer son effectif autour d’un objectif commun pourrait bien conditionner la suite de la saison du SRFC.




