Stade Rennais : Glen Kamara écarté, la décision choc qui secoue le vestiaire avant Auxerre
À l’approche d’un match déterminant contre l’AJ Auxerre au Roazhon Park, le Stade Rennais se trouve à un tournant de sa saison. La tension est palpable, chaque point devenant crucial dans la lutte pour un maintien serein. Habib Beye, sous pression après un début de saison décevant, a pris une décision tranchée qui pourrait bouleverser l’équilibre de son groupe.
Dans ce contexte, le cas Glen Kamara illustre parfaitement les difficultés rencontrées par la direction bretonne sur le marché des transferts. Arrivé pour 9 millions d’euros à l’été 2024 en provenance des Glasgow Rangers, le milieu finlandais n’a jamais su s’imposer. Malgré un retour de prêt d’Al-Shabab, il n’a pas disputé la moindre minute en Ligue 1 cette saison, se contentant de simples présences sur le banc face à Lyon et Nantes.
Selon Foot Mercato, cette mise à l’écart n’est pas fortuite. Le staff technique a acté l’exclusion de Kamara du groupe professionnel jusqu’au mercato hivernal. Cette sanction, lourde de sens, traduit l’inadéquation totale entre le profil du joueur et les exigences tactiques d’Habib Beye. Le message est limpide : la place n’est plus à l’attentisme.
Malgré cette situation délicate, Glen Kamara conserve une certaine cote sur le marché européen. L’OGC Nice, en quête de renforts au milieu, ainsi qu’Ipswich Town et Leicester City en Angleterre, se sont renseignés auprès du Stade Rennais. Face à cet intérêt, la direction a drastiquement revu ses prétentions à la baisse, fixant le prix de départ à 3 millions d’euros, soit un tiers de l’investissement initial.
Ce choix, dicté par le pragmatisme, vise à tourner la page d’un recrutement raté sans alourdir davantage la masse salariale. La direction préfère assumer une moins-value conséquente plutôt que de s’enliser dans une situation devenue intenable, illustrant une volonté de gestion saine et de recentrage sur les ambitions sportives.
Pour Habib Beye, cette décision s’inscrit dans une stratégie de redressement plus large. Arrivé avec une philosophie offensive et des idées neuves, il n’a pas hésité à écarter les éléments incompatibles avec son projet. Le signal envoyé au vestiaire est fort : seuls les joueurs pleinement investis et adaptés à la vision du coach auront leur place.
Le rendez-vous face à Auxerre, programmé dimanche à 15h00, prend ainsi une dimension particulière. Au-delà des trois points, c’est la crédibilité du projet Beye qui se joue, dans un contexte où chaque choix tactique et chaque gestion de cas individuel sont scrutés par les observateurs avertis du football français.




